Travailler de chez soi est une nouvelle réalité pour des centaines de milliers de collaborateurs en France. Cette façon de travailler est banalisée dans ces circonstances exceptionnelles.
L’usage d’outils de communication tels que Slack et Zoom changent les habitudes mais garantissent une forme de collaboration individuelle et collective et surtout le maintien d’un contact opérationnel.

Mais au-delà des outils de communication il est souhaitable d’introduire de nouvelles façons de réussir en équipe et en groupe.

Voici 5 conseils faciles à mettre en œuvre pour préserver la dynamique de vos équipes.

1. Surcommuniquer

L’isolement peut créer le besoin de se sentir, plus que jamais, membre d’un groupe.

Pour répondre à cette attente, c’est l’occasion de multiplier les contacts avec les collaborateurs, managers, correspondants internes dans d’autres directions opérationnelles ou fonctionnelles, fournisseurs et clients.

C’est remplacer les « contacts physiques » habituels dans l’entreprise par l’envoi de nombreux messages, de questions, d’informations. C’est la preuve de votre volonté de garder un lien, un moment de partage et de compréhension réciproque.

2. Positiver

Notre responsabilité collective est de tout faire pour garder un moral d’acier quelque soient les mauvaises nouvelles venant de l’extérieur.

Nos communications avec nos collègues sont positives, sans plaintes et lamentations, sans critiques mais plutôt centrées sur les « avantages » de la situation au niveau de l’équipe. Elles mettent en valeur les opportunités exceptionnelles créées, la capacité de résilience démontrée dans le passé.

L’optimisme est la source intarissable de toute motivation collective.

3. Installer une nouvelle Discipline de groupe

Les circonstances peuvent favoriser un certain laxisme, un laisser-aller lié à l’impression d’avoir du temps, de pouvoir repousser les décisions, voire procrastiner.

Le secret est au contraire de mobiliser les forces vives grâce à des rendez-vous fixes des     réunions, des moments de partage des victoires. Les anglosaxons qualifient cette exigence de « work ethic », la volonté de respecter des process opérationnels quelque soient les circonstances externes, de rester soudés, mobilisés, engagés autour d’un seul objectif :la réussite du groupe.

4. Rappeler la vision, les buts et les objectifs du groupe

Cette période où la prévision et les prédictions sont impossibles créent une sorte de « confusion » collective. Il n’y a plus ou peu de « donnée stables », de certitudes à partager. Il y a un mélange de fatalisme, de doute, de scepticisme mais aussi d’espoir.

C’est le moment de remettre en vue des « points d’ancrage » communs. De rappeler la vision long terme, la raison d’être de l’équipe ainsi que les objectifs à moyen terme. Bien sûr, leur atteinte dépend d’éléments dont personne n’a le contrôle, mais leur bien-fondé est toujours là.

C’est ce qui a uni et continuera à unir le groupe. C’est notre source d’énergie commune et nous en sommes tous coresponsables en toutes circonstances. C’est un guide commun qui garantit un haut niveau de certitude collective.

5. Préparer le rebond

Le scepticisme quant au futur peut rapidement installer une posture de type : « A quoi bon ? ».

A quoi bon mettre au point un dispositif pour la reprise, imaginer des scénarii, des tactiques si nous n’avons pas de contrôle sur les éléments de l’environnement ? Et pourtant c’est le moment d’imaginer, d’innover, de s’engager dans le disruptif, de s’amuser avec des solutions jamais vues. C’est le règne du « Et si ? ». Il n’y a aucune mauvaise solution. Il n’y a qu’une forte intention collective de reprendre le contrôle des éléments et tirer avantage de toute opportunité.

La définition de scénarii ou tactiques confortera une impression de maîtrise propre aux équipes championnes.

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